En France, ainsi que dans de nombreux autres pays, l'histoire de l'ostréiculture est émaillée d'une succession de phases de développement, de surexploitation et d'apparition de maladies qui perturbent lourdement la profession. Depuis la disparition massive de l'huître portugaise, Crassostrea angulata, victime entre 1969 et 1971 d'une épidémie virale et l'effondrement de l'élevage de l'huître plate Ostrea edulis dû à deux parasitoses, la marteiliose et la bonamiose, l'ostréiculture française connaît actuellement une situation de monoculture de l'huître creuse japonaise Crassostrea gigas, suite à l'introduction de l'espèce entre 1971 et 1975 (Grizel & al. 1991). Pour tenter de remédier à cette situation de monoculture, qui reste une des inquiétudes... |